À L'INTÉRIEUR, EN ÉCLATS

Sculpture — 2018
Bois de chêne & MDF, 45 x 155cm

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Cette maison, forme archétypale, est aussi une figure du corps. Dressée à hauteur de tête, fendue en son centre, elle incarne une intériorité traversée par la tension, la rupture.
La faille, issue du lent travail du bois, s’ouvre avec le temps : une fracture progressive, invisible d’abord, inéluctable ensuite. Le socle, fidèle aux dimensions de la base d’origine, agit comme un repère immobile : il enregistre l’écart, la dérive silencieuse de ce qui semblait figé.
Le chêne, matière vivante, réagit aux saisons, se contracte, se tord ; le médium, neutre et manufacturé, reste stable. Dans leur dialogue, c’est le temps lui-même qui sculpte.
Maison et socle dessinent une verticalité fragmentée : une tête, un tronc donnant à la sculpture une présence presque humaine.
La sculpture devient miroir, le corps est là, debout, traversé par le temps, marqué par la faille.
Remerciements : Gregory Goujon — Beaujolais Charpente

À L'INTÉRIEUR, EN ÉCLATS

Sculpture — 2018
Bois de chêne & MDF, 45 x 155cm

Cette maison, forme archétypale, est aussi une figure du corps. Dressée à hauteur de tête, fendue en son centre, elle incarne une intériorité traversée par la tension, la rupture.
La faille, issue du lent travail du bois, s’ouvre avec le temps : une fracture progressive, invisible d’abord, inéluctable ensuite. Le socle, fidèle aux dimensions de la base d’origine, agit comme un repère immobile : il enregistre l’écart, la dérive silencieuse de ce qui semblait figé.
Le chêne, matière vivante, réagit aux saisons, se contracte, se tord ; le médium, neutre et manufacturé, reste stable. Dans leur dialogue, c’est le temps lui-même qui sculpte.
Maison et socle dessinent une verticalité fragmentée : une tête, un tronc donnant à la sculpture une présence presque humaine.
La sculpture devient miroir, le corps est là, debout, traversé par le temps, marqué par la faille.

©Faustine Suard — 2025

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