OUBLIER LES MONSTRES

Objet photographique  — 2022
Photographies, gravure sur verre,
dimensions variables

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Les monstres dont il est question ici sont invisibles, silencieux. Ils s’immiscent discrètement dans le silence des pièces, se cachent dans l’ombre des tapisseries fleuries, et dans la lumière vacillante des chambres. Ces présences, bien qu’invisibles, habitent l’intimité des lieux et se glissent entre les murs. Elles chargent l’espace d’une lourdeur difficile à nommer, une tension diffuse qui interroge ce qui reste et ce que nous fuyons.
Les photographies deviennent les témoins d’une mémoire trouble, où la lumière, parfois artificielle, parfois naturelle, révèle et dissimule à la fois. Les espaces familiers deviennent un écrin d’une atmosphère chargé d’angoisses.
Le texte gravé sur la vitre agit comme une voix suspendue. Il est l’écho d’une mémoire hantée, il est un jeu entre visible et invisible, entre ce qui se dit et ce qui se tait.


OUBLIER LES MONSTRES

Objet photographique — 2022
Photographies, gravure sur verre,
dimensions variables

Les monstres dont il est question ici sont invisibles, silencieux. Ils s’immiscent discrètement dans le silence des pièces, se cachent dans l’ombre des tapisseries fleuries, et dans la lumière vacillante des chambres. Ces présences, bien qu’invisibles, habitent l’intimité des lieux et se glissent entre les murs. Elles chargent l’espace d’une lourdeur difficile à nommer, une tension diffuse qui interroge ce qui reste et ce que nous fuyons.
Les photographies deviennent les témoins d’une mémoire trouble, où la lumière, parfois artificielle, parfois naturelle, révèle et dissimule à la fois. Les espaces familiers deviennent un écrin d’une atmosphère chargé d’angoisses.
Le texte gravé sur la vitre agit comme une voix suspendue. Il est l’écho d’une mémoire hantée, il est un jeu entre visible et invisible, entre ce qui se dit et ce qui se tait.


©Faustine Suard — 2025

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