SILENCE & CIGÜE

Installation — 2022
Cyanotype sur plâtre, dimensions variables

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Une vieille photographie, le souvenir de la mère enfant, une page d’herbier précieusement conservée : la ciguë. Ces fragments d’archives familiales sont choisis avec soin pour les paroles qu’ils portent dans le silence. Reproduites sur des plaques de plâtre, disposées à la manière de stèles, ces images deviennent mémoire. Sous l’incidence de la lumière, elles se transforment. Ce ne sont plus des archives figées, mais des souvenirs en mouvement : elles apparaissent, se voilent, se révèlent autrement. Elles vacillent, s’altèrent. Fragiles, elles résistent pourtant à l’oubli et se laissent traverser par le temps.
L’enfance et la ciguë cohabitent dans cet entre-deux fragile, ni innocence pure, ni poison simple.
Entre douceur et menace, lumière et ombre, ce lien incertain questionne la mémoire : ce qu’elle garde, ce qu’elle oublie, ce qu’elle suspend.

SILENCE & CIGÜE

Installation — 2022
Cyanotype sur plâtre, dimensions variables

Une vieille photographie, le souvenir de la mère enfant, une page d’herbier précieusement conservée : la ciguë. Ces fragments d’archives familiales sont choisis avec soin pour les paroles qu’ils portent dans le silence. Reproduites sur des plaques de plâtre, disposées à la manière de stèles, ces images deviennent mémoire. Sous l’incidence de la lumière, elles se transforment. Ce ne sont plus des archives figées, mais des souvenirs en mouvement : elles apparaissent, se voilent, se révèlent autrement. Elles vacillent, s’altèrent. Fragiles, elles résistent pourtant à l’oubli et se laissent traverser par le temps.
L’enfance et la ciguë cohabitent dans cet entre-deux fragile, ni innocence pure, ni poison simple.
Entre douceur et menace, lumière et ombre, ce lien incertain questionne la mémoire : ce qu’elle garde, ce qu’elle oublie, ce qu’elle suspend.

©Faustine Suard — 2025

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