UN SOMMEIL DURANT L'HIVERS

Installation — 2014
Cartes postales, béton
Dimensions variables

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Cette série questionne la temporalité fragmentée des espaces du bord de plage, lieux suspendus entre présence et absence. Chaque été, les maisons s’animent, réceptacles d’une vie saisonnière éphémère. Puis vient l’hiver, avec son vide, son silence, un ciel orageux, dont la lumière tourmentée pèse sur ces bâtisses endormies, souligne l’absence.
Les photographies, imprimées en format carte postale, fragmentent le récit, disséminant les traces d’une vie qui s’efface. La stèle de béton, matériau brut et pérenne, incarne la permanence face à cette fragilité. Sa masse immobile est un monument silencieux dressé contre le passage du temps et l’évanescence des souvenirs.
Chaque maison est cadrée comme un portrait, présence silencieuse et singulière, figée dans son sommeil hivernal.
À travers cette installation, c’est le fragile équilibre entre mémoire et oubli qui se joue. Entre vie éphémère et permanence silencieuse, l’œuvre révèle la manière dont les lieux portent en eux le poids du temps, conservant à la fois la trace d’une présence fugace et le spectre de l’absence.
L’installation questionne la notion même d’habiter, dans un lieu où la permanence des murs contraste avec la fugacité des présences humaines.

UN SOMMEIL DURANT L'HIVERS

Installation — 2014
Cartes postales, béton
Dimensions variables

Cette série questionne la temporalité fragmentée des espaces du bord de plage, lieux suspendus entre présence et absence. Chaque été, les maisons s’animent, réceptacles d’une vie saisonnière éphémère. Puis vient l’hiver, avec son vide, son silence, un ciel orageux, dont la lumière tourmentée pèse sur ces bâtisses endormies, souligne l’absence.
Les photographies, imprimées en format carte postale, fragmentent le récit, disséminant les traces d’une vie qui s’efface. La stèle de béton, matériau brut et pérenne, incarne la permanence face à cette fragilité. Sa masse immobile est un monument silencieux dressé contre le passage du temps et l’évanescence des souvenirs.
Chaque maison est cadrée comme un portrait, présence silencieuse et singulière, figée dans son sommeil hivernal.
À travers cette installation, c’est le fragile équilibre entre mémoire et oubli qui se joue. Entre vie éphémère et permanence silencieuse, l’œuvre révèle la manière dont les lieux portent en eux le poids du temps, conservant à la fois la trace d’une présence fugace et le spectre de l’absence.
L’installation questionne la notion même d’habiter, dans un lieu où la permanence des murs contraste avec la fugacité des présences humaines.

©Faustine Suard — 2025

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